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L’infirmière puéricultrice face aux émotions de l’enfant dans les soins
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Edité par CCSD
Introduction : lors de la prise en charge d’un enfant, les soignants peuvent être amenés à effectuer des soins invasifs et/ou douloureux, qui peuvent effrayer l’enfant. Son agitation peut alors rendre le soin plus difficile à effectuer, accentuer la douleur du jeune patient, voire occasionner une perte de confiance dans la relation de soins. La puéricultrice doit de ce fait réfléchir à la manière de prendre en compte ces éléments dans la prise en charge.Objectif : tout au long de ce travail, nous verrons comment l’accompagnement de l’infirmière puéricultrice, dans la gestion des émotions de l’enfant de 4 à 6 ans, peut améliorer la qualité de la prise en soin des actes douloureux et anxiogènes.Méthodologie : une enquête exploratoire a été réalisée sur le terrain sous forme de questionnaire. Le public ciblé exerce en urgences pédiatriques et en médico-chirurgie pédiatrique, et est hétérogène en terme d’expérience professionnelle.Résultats : d’après les réponses au questionnaire, plusieurs méthodes médicamenteuses et non médicamenteuses sont utilisées lors des soins afin d’aider à gérer la douleur et l’anxiété. Parmi elles, la distraction revient souvent, car elle ne nécessite pas de formation pour être mise en place et est utilisables par tous. Pour cela, une communication adaptée est importante et sera d’autant plus efficace si elle intègre les parents.Conclusion : une communication triangulaire correctement réalisée et mise en place, couplé à des outils et des techniques de soins personnalisés et adaptés à l’enfant, permettent d’améliorer la qualité de prise en charge du patient dans les actes douloureux et anxiogène et notamment par le biais d’une relation de confiance.